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     Le coin du plaisancier,   
et du constructeur amateur:




MOULES POUR LA CONSTRUCTION DE BATEAUX

( - conseils pour les constructeurs amateurs,
- vente des moules )                                       



     Ces moules, de construction professionnelle, sont complets et en parfait état:
   - s'ils ne sont pas maltraités, ils permettent de construire un grand nombre de bateaux,
   - ils comprennent le moule de coque, le moule de pont-rouf-cockpit antidérapant inclus, le moule de safran, deux moules de capots de coffres AR, le moule de capot de baille à mouillage, le moule de capot de descente.

    Idéal pour un constructeur amateur (possibilité d'aide technique et de conseils pour un amateur n'ayant pas le savoir faire pour la stratification et la construction du bateau).
    La construction amateur permet d'obtenir un bateau
- moins cher,
- personnalisé,
- très solide avec des matériaux de qualité et des échantillonnages conséquents.

Caractéristiques du bateau
Nom de série:   BARON 31

longueur hors tout:
longueur de coque:
bau maxi:
poids lège:
lest:
voilure:
spi:
tirant d'eau:
puissance moteur:
hauteur sous barrots
    épontille de mât:
    descente:
homologué
 


9,50 m
9,20 m
3,25 m
3 T
1,2 T
5O,5O m2
70 m2
1,70 m
de 10 à 20 ch

1,85 m
2,00 m
6/9 personnes
Architecte naval: Michel Francqueville

    La coque est en stratifié de polyester monolithique, le pont en sandwich (pour l'âme du sandwich je recommande le balsa bois de bout type "Contourkore" qui est neutre vis à vis de la résine et qui permet d'utiliser la même résine pour la stratification et pour le collage de l'âme; d'autre part le balsa est stable dans le temps).

    MATÉRIAUX POUR STRATIFIÉS:


    MATÉRIELS ET FOURNITURES:


      Le gain sur le coût total du bateau pour le constructeur
    amateur peut être de 30 à 50% selon la part de travail fourni.
   


   La stratification doit se faire à l'abri du soleil qui accélère la polymérisation et de l'humidité à laquelle la résine est sensible tant qu'elle n'est pas complètement durcie.

    La construction amateur est du type "au contact" comportant la pose d'une succession de tissus alternés mat et roving ce qui donne une grande rigidité et une grande résistance aux chocs supérieures aux caractéristiques d'un stratifié réalisé par "projeté" composé de fibres coupées et de résine projetées simultanément puis ébullées, procédé souvent utilisé dans la construction industrielle parce qu'il s'applique plus rapidement et que la fibre coupée est moins chère à l'achat et à la pose que le roving.

LES CONTRE-MOULAGES:

La construction est prévue sans contre-moulage.
Le contre-moulage fait partie d'un mode de construction industrielle adapté à la production en série. La construction est plus rapide mais:


L'INSUBMERSIBILITÉ:

   L'insubmersibilité qui consiste à ajouter au bateau une qualité qui fait que même rempli d'eau il ne coule pas, permet:
- une grande sécurité pour tous les passagers,
- de conserver le bateau malgré un accident qui aurait troué la coque,
- de manoeuvrer vers un abri même rempli d'eau,
- de réparer et de vider le bateau en mer.
   Il est possible de construire un bateau insubmersible, plusieurs l'ont été.
   L'insubmersibilité sur des bateaux de cette taille est obtenue par l'injection de mousse polyuréthane à deux composants, à cellules fermées, soit entre le contre-moulage et la coque soit dans des volumes destinés à cet effet.
   Ce bateau n'étant pas contre-moulé c'est la deuxième solution qui est utilisée. Il faut compter environ 3.000 litres de mousse (environ 100 kg) pour que le bateau plein d'eau soit encore manoeuvrant et maintienne ses occupants en sécurité.
   Pour le calcul du volume de mousse il faut tenir compte du principe d'Archimède: par exemple la quille pesant 1200 kilos dans l'air pèse moins de 1050 kilos dans l'eau selon la salinité (pour un poids volumique de 8 kg/litre de la quille, son volume étant de 150 litres).
   Pour ce bateau qui n'est pas homologué insubmersible (formalités complexes) le radeau de sauvetage reste obligatoire en France pour certaines navigations.
   L' insubmersibilité retire un volume important aux équipets mais la carène étant volumineuse, c'est faisable, c'est un choix personnel.

Parmi les particularités:

cliquer pour agrandir      L'aileron moulé d'une seule pièce avec la coque se prolonge jusqu'au bas du safran et se prolonge vers l'avant procurant:
- un meilleur passage dans l'eau et un bon équilibre du bateau sous voiles,
- une plus grande efficacité du safran,
- une protection du safran sur toute sa hauteur,
- une grande rigidité et une grande solidité de l'ensemble.
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)


     Le frégatage qui consiste en un resserrement de la coque à hauteur du pont ce qui descend la largeur maximum entre le pont et la flottaison procure:
- une meilleure esthétique de la coque,
- une diminution du poids dans la partie haute de la coque,
- une plus grande largeur maxi qui produit une plus grande raideur (plus d'efficacité, moins de gîte).


Vue générale
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)
cliquer pour agrandir Voilure maxi de près et spi,
quille à tirant d'eau 1,70m


Plan de pont et exemples d'aménagements
Le nombre de couchettes a été volontairement limité mais il peut être augmenté.
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)

cliquer pour agrandir Aspects techniques: la courbe des aires est presque symétrique ce qui procure un grand équilibre du bateau sous voile et un bon comportement en général.
Plan de pont: le dessin de l'antidérapant tient compte de l'emplacement de l'accastillage; les commandes sont renvoyées du mât au cockpit. cliquer pour agrandir
cliquer pour agrandir Un exemple d'aménagements
Autre exemple d'aménagements. cliquer pour agrandir
cliquer pour agrandir Autre exemple d'aménagements.


    QUELQUES IMAGES DE BATEAUX CONSTRUITS AVEC CES MOULES:
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)
Cliquer pour agrandir   Grutage avant la première mise à l'eau.
  A noter sur cette unité l'hélice juste en arrière de la quille: c'est la meilleure position mais elle demande des aménagements particuliers pour loger la mécanique.
Ce jour là deux bateaux identiques étaient mis à l'eau successivement.Cliquer pour agrandir
Cliquer pour agrandir    Sortie en mer avec voilure de près maxi (50,50 m2)
   Bateau très équilibré sous voiles: après réglages il peut garder son cap seul, sans amarrer la barre, sans pilote.Cliquer pour agrandir


Autre vue:    Il est possible de visiter ce bateau pour se faire une idée du résultat final.

Vue des moules. Le moule de pont, monté sur roues, est posé sur le moule de coque.




Une quille acier remplie de plomb (tirant d'eau 1,70m) est fournie avec les moules

ainsi qu'un ber métallique démontable.




Elle doit être sablée ou brossée sérieusement avant peinture.
Le mieux est de recouvrir de deux couches de protection époxy pour métal puis une couche époxy sans solvant avant l'antifouling.
On peut voir qu'elle est plus longue en bas qu'en haut, elle est aussi moins épaisse en haut pour descendre au maximum le centre de gravité.
Les trous pour les boulons de fixation ont un lamage qui permet d'encastrer les têtes des boulons.
La semelle portant les trous s'encastre dans un logement sous la coque.




Un jeu de varangues métalliques est livré avec les moules.
Elles sont cintrées à la forme de la coque.
Elles sont posées, lors de la fixation de la quille, sur un lit de choucroute polyester puis recouvertes de stratifié
et ainsi noyées dans le polyester en rigidifiant les fonds du bateau.


Une autre quille fixe d'un tirant d'eau de 1,50 m et plus épaisse est prévue.
Elle est un peu moins efficace mais permet de passer dans moins d'eau. C'est au choix.


   De nombreux gabarits de cloisons et de pièces d'aménagements permettent de tracer facilement ces pièces avant découpage.
   L'emplacement des hublots est gravé dans le moule pour faciliter les découpages sans avoir à mesurer, les traits apparaissent sur le rouf sorti du moule.
   Les plans côtés de découpage des tissus de la coque, pour chaque couche sont fournis, ils permettent de découper tous les tissus avant de commencer la stratification. Chaque couche a des dimensions différentes pour éviter de supperposer les surépaisseurs dans les zones de jonction de deux tissus et pour tenir compte d'une épaisseur progressive du haut du bordé vers les fonds et des renforts locaux (quille, épontille, moteur, grandes cloisons).

Visibles dans les Bouches-du-Rhône (FRANCE), près de Berre l'Etang.
    Les mêmes moules permettent de construire de nombreux bateaux ou peuvent être revendus après utilisation.

Le prix de l'ensemble, la quille comprise, est de 6.800 €

Les conseils pour le bon déroulement de la construction, même par un profane, sont gratuits.


Un BARON 31 à quille télescopique est aussi à vendre,
à voir ici avec quelques photos du bateau


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